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 L'Ankou

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MessageSujet: L'Ankou   L'Ankou EmptyLun 10 Nov - 23:13

Un son mélodieux qui berce les arbres morts, une simple pensée et le paysage changea. Les arbres se nouèrent dans un nuage laiteux alors que le son de la musique venait à disparaître de la stepe où les corps sans vie d’une tribue indéterminée jonchaient encore le sol.
Le paysage devint plus sombre, le soleil prit d’une pâleur affligeante semblait fondre vers l'horizon. La mélodie continua encore un moment, le sable des stepes avait cédé sa place à l’herbe parsemée de pierres tombales d’un cimetière un peu perdu. Une vieille femme penchée sur la tombe d’un parent ou d’un ami parlait aux ombres menaçantes de la journée déclinante. La mélodie se tue. La vieille ne semblait pas l’entendre, et pour cause ce chant ne pouvait pas toucher ceux qui se promenait dans le monde des vivants, elle avait le don de faire venir les âmes errantes et quelques animales sensibles, toujours perchées sur la frontière entre vie et mort. Une flûte à la main, il avait laissé son apparence reprendre une forme peu convaincante, le voile noir qui le recouvrait dissimulait ses traits derrière les ombres, peu enclin à apporter un quelconque réconfort. L’ombre marcha dans les airs jusqu'à poser le pieds sur l’herbe tendre. La femme tressauta, pourchassant du regard une ombre invisible. Elle couvrit ses épaules d’un châle, et souffla dans ses mains pour éloigner l’étreinte glaciale d’une nuit d’hiver naissante. L’ombre porta son instrument dans l’ombre qui recouvrait son visage et se mit à jouer tendrement, les doigts squelettiques dansèrent pour le plaisir des quelques âmes et animaux qui se mirent a errer entre les tombes.
La vieille s'appelait Monica, 75ans, une retraite de misère, et un frère à pleurer ce soir. Une nouvelle fois la musique se tue. L’ombre encapuchonnée rangea la flûte d’os. Prenant un carnet noir il le feuilleta, ces pages blanches se remplirent d’une écriture féminine alors que le dernier protagoniste arrivait en scène.
La jeune femme s'était découpée dans la pénombre naissante, « Tu m’a appelé grand mère ? » demandât-elle, ces courbes auraient fait fondre un radiateur mais l’ombre n’en avait rien à faire. Tout ce qui comptait se résumait aux ordres dans son carnet. La jeune femme s'appelait Mélodie, 23 ans, aucun petit ami et peu d’ami. Depuis la mort de son père elle n’avait pas vraiment remonté la pente et le malheur la guettait comme une ombre sournoise. Et maintenant c'était une ombre bien pire qui la surveillait.
L’ombre referma le carnet et les quelques âmes des alentours disparurent aspirées par les ombres de la tenue.
« Je me sens seul » commença l’être vêtue de noir. Sa main squelettique vint caresser les cheveux de la jeune femme sa capuche empêchait la pénétration d’une quelconque lumière, alors que les derniers rayons de la journée venaient à se perdre dans les ombres, la main attrapa les volutes blanchâtre qui émanait du corps de la jeune fille pour les tirer à lui.
La forme blanchâtre se débâtie un temps, des membres filamenteux essayaient tant bien que de mal de s’accrocher au corps de la pauvrette mais une main impérieuse s’en empara. La blancheur s’écarta du corps qui réconfortait la vieille femme.
« Si jeune » dit il, la main se resserrant sur la forme qui disparut attirée par les cieux « Au moins ton âme reposera en paix »
La jeune femme continua son discourt, essayant de sécher les larmes de Monica. L’être regarda la spectacle quelques temps après que l’âme de la jeune fille ait disparu. La main osseuse retira un carnet de sous la toge d’ombre puis l’ouvrit, les doigts squelettiques étaient mués par une vie lugubre, à chaque mouvement les os donnaient l'impression de vouloir se détacher mais rien ne se passa.
Le carnet ouvert à une page blanche, le nom de la jeune fille inscrit maladroitement au centre se mit à se mouvoir pour devenir moins lisible et on put y lire « accepté ». L’être souffla, rabaissant sa capuche, dévoilant un crâne à la lune argentée, les deux orbites noirs scrutant tout et rien à la fois.
Sa mâchoire sur le point de se décrocher fut ramenée maladroitement à sa place.
Il lui restait combien de temps pensa le squelette alors qu’elle ramenait sa mère sur le chemin, une voiture grise, l’habitacle habité par la lumière faiblissante des ampoules du plafonnier. La vieille avait encore son temps à faire. On dit que l’on paye ces actes qu’une fois mort mais cela est faux. Quand on a fait un acte vraiment méprisable on le paye même quand on foule encore la terre en temps qu’être humain. Alors qu’on se sens loin de la vengeance de Dieux on est en train de danser dans sa paume. L’être rabattit sa capuche sur son crâne ou quelques fêlures disparates pouvaient se compter, il pouvait les voir, pas besoin de carnet pour cela il savait utiliser les dons qu’on lui avait confier. Les âmes truandées tournaient autour de la vieille bique comme des rats morts de faim devant un fromage.
Les morts truandés sont des défunts indirects, un acte qu’on pouvait faire pour sauver quelqu’un mais que l’on a reporté à plus tard comme une chose dérisoire, autant d’âme que de pêché qui encombrent le destin, elle devait voir ces enfants mourir et ses petit enfants avant elle, quand elle sera dans l’incapacité d’aller au toilette ou se doucher sans l’aide d’une personne, sa ligné continuera a mourir et elle aura une conscience accrus de tout de qui se passe alors que ces yeux deviendrons ternes et mornes et quand elle priera de mourir avec un vrai désespoir alors la on lui fera peut être la clémence du dernier voyage.
Alors que Monica passait la porte pour s'asseoir difficilement dans le siège en cuire, la mélodie funeste reprit de plus belle. L’être, au niveau de la cimes des arbres avait reprit sa posture prostré devant la lune moribonde qui continuait une course vaine ou le soleil sortirait vainqueur. Sa musique ne touche en principe pas les vivants, mais la jeune femme eut un sursaut, son âme, disparut parmi les cieux était encore présente, image résiduelle qui devait s’estomper ne lui laissant le temps que d’une journée tout au plus, un battement de coeur divin avant de se rompre et de l’accompagner dans la tombe. Il serait là quand elle mourrait, ses doigts allaient et venaient sur les trous de sa flûte macabre alors que la musique apaisait les âmes errantes qui venaient écouter comme fasciner par ce chant mortuaire, une nouvelle nuit de labeur commençait. Il n’arrivait pas encore a faire ces basses besognes en plein jour, l'impression persistante qu’on l’observait et que chacun de ses méfaits, ou bienfaits, fait avec l’accord du tout puissant ou du moins sous l’accord d’Azrael n’était qu’une nouvelle saleté rajouté à son ardoise.
Le vent se fit plus frais, la musique s’arrêta un moment et l’être se mit à rire devant ces âmes qui n’avaient pas sur le moment eu le bon sens de prendre le chemin bordé de lumière, sûrement un mauvais passeur un mauvais Enkou, apres tout je le suis bien moi même, et la flemme touche tout le monde, même la mort.

La mort est un bien grand mot, il ne pouvais dire depuis quand il n’avait pas prit une bonne bouffée d’air. Son squelette ne respire pas, pourquoi le ferait il apres tout. Avant, semblait il des siècles mais cela ne faisait pas plus d’une poignée d’année. Le temps passe si lentement ici. Se dit il, alors que le vent frais d’une fin d'autonome venait encore lui titiller les cheveux les faisant balancer d’avant en arrière comme un jeux enfantin, ces souvenirs l'engloutirent.
Le bruit sans fin des rires des enfants, un nouveau coup de vent et la tignasse d’un brun sombre s’agita un nouvelle fois. Un rire, une mine heureuse alors que ses pas l’avaient mené lui et une amie à travers la nature accueillante d’un parc. Les feuilles dans leur parure orangé avait déserté les arbres devant la menace d’un hiver méchant, les T-shirt et autres habits avaient cédé la place aux pulls en laine, aux manteaus rembourrés, et pour les plus frileux aux écharpes et aux gants.
Marc, son nom avant qu’il ne revête cette forme décharné, les deux mains dans les poches d’un manteau en simili cuir, luttait contre le froid qui rongeait ses os et paraissait ne pas s’en soucier, le simple fait d’être a coté de son amie animait en lui des désirs qu’il devait essayer de faire taire à tout prix. Ils se connaissaient depuis maintenant cinq ans et on ne peut pas dire que la flamme n’avait pas été allumée d’un trait. Mais a force d'être près d’elle il était devenu un ami, un frère pour elle, pas pour lui. C’est une histoire qui se répète toujours harcelée par les sentiments qui lui disait de prendre le taureau par les cornes et de conquérir se corps. Mais la peur de la perdre était toujours la plus forte, puis son goût des hommes en muscle ne rendait pas la chose facile. Il n'était pas ce qu’on pouvait appeler un vrai canon. Sa tignasse brune avait envahie son dos depuis quelques années pour cacher les défauts d’un visage un peut rond, ses yeux marrons soulignés par les cernes qui semblaient incrustées dans son visage un peu trop pâle donnaient l'impression d’avoir à faire à un mort plus qu’à un vivant et pour couronnrt le tout, ses vêtements larges cachaient un certain embonpoint qui causait un complexe vis a vis du monde qui l'observait, où son poids, semblait enlever ceux qui lui était supérieur et ne gardait que ceux qui lui était inférieur. Tout cela l’avait conduit a faire du sport, une quantité non négligeable qui se comptait en heure par jour. Et pour gagner, beaucoup de vergetures et un corps qui le rendait malade. Ils se dirigèrent vers les grilles du parc, ses pensées sur la liste interminable d’hommes qui passeront, sûrement, avant lui sur le corps de sa bien aimé avant qu’elle ne se rende, peut être, un jour compte qu’elle serait très bien avec lui, l’avait fait raté une partie importante de la discutions et lui valut un rappelle à l’ordre, « tu es toujours dans les nuages en ce moment », il eut un sourire, mais si elle pouvait ne serait-ce qu’imaginer les rêves qu’il pouvait faire, fantasmer sur son corps quand elle était absente et torturer par ses sentiments quand il était près d’elle, tout ça pour quoi ?, pour qu’elle lui annonce un nouveau guss, un mec, un connard qu’il avait vue embrasser une autre et sûrement plus dans les moments d’intimités alors qu’il la draguait ouvertement depuis plusieurs semaines avec le toupet de la bassiner sur son amour unique pour elle.
Leurs pas quittèrent le parc pour les rues parisienne, agitées, bruyantes et souvent malodorantes. Leurs corps transbahutés dans la foule ne les gênaient pas pour discuter. L’emportement des gens cachait les pensées qu’il aurait du s'interdire. La journée passa rapidement, il s’approcha encore un peu plus d’un frère la conseillant et mettant, avec force mots, le nouveau couple en péril.
Les souvenirs dansèrent une nouvelle fois devant les orbites vides du mort, la longue cape noirâtre semblait prise d’une vie nouvelle mais au dessus d’une tombe, le corps squelettique ne prit pas garde des mouvements gracieux de son habit. Quelle genre d’homme était il ? La mâchoire tomba comme décrochée, puis avant de choir plus bas fut ramener par un mouvement rapide.
Marc n’avait pas grand chose pour lui, l'intelligence ne se basait que sur une vaste culture général obtenue par ses maigres moyens ou les discutions avec ses aînés. Les cours il se défendait grâce à de nombreuses heures de révision. Sa famille n'était pas riche, il s'était trouvé un travail pour arrondir ses fins de mois sans vivre totalement au dépends de ses parents, et malgré tout ça il trouvait toujours un temps pour ses amis. On ne lui avait jamais reproché quoi que ce soit, il avait toujours été là pour eux. Mais la vie fait souvent défaut, et bien qu’il soit gentil, caractériel parfois et d’une beauté douteuse, il n’avait jamais eu le droit au plaisir d’une petite amie. Il s’accrochait à ses rêves ou une simple sensation pour ne pas sombrer dans la dépression mais bien qu’il n’avait jamais manqué de rien, la mort à ses côtés était bien plus présente qu’on pouvait le croire.
La solitude, l’observation, et un amour de la psychologie l’ont conduit à un certain dons inné pour comprendre les gens, réussir à estimer leur penser et leur degré de sérieux, un geste, un sourire ou le regard en coin lui permettait de « voir » ou de ressentir la volonté, les pensées, les envies de ceux qu’il côtoyait. Quand il s’en rendit compte, il ne comprit pas vraiment si ce n'était pas juste lui qui débloquait. Le temps lui donna tord, cette « faculté » bien que incomprise, tarrodait son esprit, lui dictait ce qu’il devait penser ressentir face à certaine personne. Cela se relevait tout le temps juste.
Il aida ses amis de la manière la plus naturelle possible, la discution où il essayait d’expliquer ce que criait sa conscience, à force de question, d’explication il tenait la raison, le petit défaut dans les raisonnements, la raison d’un éloignement, d’une infidélité. Si le bien c’est d’aider ses amis, ne pas aider les autres devenaient le mal. Un mal nécessaire.
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MessageSujet: Re: L'Ankou   L'Ankou EmptyLun 10 Nov - 23:14

J'ouvre ce topic pour une nouvelle idée de Fiction ^^
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MessageSujet: Re: L'Ankou   L'Ankou EmptyLun 10 Nov - 23:15

Mince je viens de me tromper >< pas de moyen d'éffacer mon poste je suis désolé !
Je vais re poster mon texte dans la bonne partie
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MessageSujet: Re: L'Ankou   L'Ankou Empty

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